Premier bain

Aujourd’hui, le ciel est immaculé. La mer au loin reflète un bleu strié de vert que je n’ai vu nulle part ailleurs qu’ici. Tout à l’heure elle sera haute, recouvrira l’immensité de sable-miroir devant moi, les rochers chaotiques et les algues moussues qui n’auront pas eu le temps de se dessécher. Je l’attends. Pour la rejoindre et m’y fondre.

Il y a deux bracelets de froidure à mes chevilles, mordant ma peau qui se souvient : c’était il y a un an déjà, la dernière fois. J’avance bravement, heureuse. Les bracelets remontent le long de mes mollets, de mes cuisses, se rassemblent en un seul autour de mes hanches, de ma taille… Mais non, ce n’est pas si net. Tout cela bouge et tangue, l’eau me happe par morceaux, par à-coups, au gré des vagues, du ressac et de l’écume trompeuse. Et puis il y a tout le reste : l’odeur forte de l’iode et des algues mêlées, le parfum salé de ma Bretagne du cœur que j’emporte partout avec moi ; le bruit des rouleaux sans trêve, bruissement léger des vagues petites, grondement des plus fortes, jusqu’au rugissement presque inquiétant des plus grosses d’entre elles selon que la marée est descendante ou montante. Je sais que celles-là parfois peuvent vous emporter contre votre gré. Mais je n’ai jamais peur . Je suis parmi elles comme parmi des sœurs, à la maison, enfant prodigue et fêtée, revenue enfin. Chaque année. Me plonger dans la mer, m’y engloutir tout à fait, c’est toujours comme une prière. Je m’y ensevelis corps et âme, heureuse comme nulle part ailleurs, abandonnée, confiante. Je regrette presque de devoir laisser émergée ma bouche au moins pour respirer. Que ne suis-je poisson, algue flottante, coquillage, étoile !

Dans les flots, je deviens vague, je deviens lame (âme ?), je deviens goutte d’eau parmi des milliards. Rien ne peut m’arriver, je me laisse flotter, ballotter, sans crainte. Je suis ici lavée de tout, de tout chagrin, de toute souffrance, de tout souci, angoisse, peur, doute. Tout, je laisse tout ici.

Je n’aime rien tant qu’être lovée au creux d’une vague fraîche, blottie entre deux eaux, flottant au gré de son désir. Je reste là, assise au large, me reposant après avoir longuement nagé, avant de repartir plus loin encore, ou bien de retourner à regret, toujours à regret, vers la plage. J’étends mes jambes devant moi ; le soleil à travers l’eau y imprime des arabesques dansantes de lumière. Mes mains dessinent paresseusement, presque inconsciemment, les signes cabalistiques nécessaires pour repousser le fond et me maintenir à flot.

Je regarde vers le large. Parfois il n’y a rien, juste une ligne infinie et rigoureuse entre le ciel et l’eau. Quelquefois des bateaux, un oiseau, un rocher, ou ce petit phare à rayures bleues et blanches qui n’a pas l’air vrai.

Je suis là, si calme. Je regarde au loin et je prie. Que puis-je faire d’autre ? Que peut-on faire d’autre que prier ? Je crois que même quand j’étais petite fille, dès que j’ai su nager assez bien pour qu’on me laisse m’évader seule au loin, plus loin que la bande d’eau emplie de cris, de bouées, de gens, de collisions et de tumulte ; dès que j’en ai eu le droit, j’ai pris mon « envol marin » pour aller au-delà, laissant la foule derrière moi pour aller contempler l’infinitude bleue, ou grise, ou verte, qui s’offrait à moi après des centaines de brasses. Et même enfant, quand je me posais là, au gré des flots placides ou tourmentés, je me tournais vers le lointain, et ce qui naissait là, dans ma tête, dans mon cœur et dans ma bouche – puisqu’il m’arrive souvent de parler à haute voix dans ce refuge-là – ce qui montait du fond de moi, rêves ou chagrins de petite fille, s’apparentait toujours à une incantation. Comment pourrait-il en être autrement ? La mer pour moi n’est que prière.

Mer

Commentaires

1. Le mardi 18 juillet 2006, 08:58 par Valérie

Je compte aussi les jours, attends l'instant où mes pieds s'enfonçeront doucement au rythme du ressac. J'ai toujours aimé la mer !

2. Le mardi 18 juillet 2006, 10:08 par telle

Oh ! Traou, quel beau texte ! Les bracelets de froidure aux chevilles, quelle trouvaille... c'est exactement ça. Tu es une sirène dont le chant nous emporte et nous ravit à nous-mêmes.

3. Le mardi 18 juillet 2006, 11:25 par coumarine

quel texte prenant...comme il est vrai...que de sensations il fait naître... A la fois les sensations physiques de bonheur absolu Et les sensations que je qualifierais de spirituelles qui sont les nôtres quand on peut être en contact avec l'infini qui sommeille toujours en nous Merci Traou pour ce pur morceau de bonheur

4. Le mardi 18 juillet 2006, 11:33 par Tanette

Belle description de la mer et de tes sensations. Toujours très agréable de te lire.

5. Le mardi 18 juillet 2006, 11:35 par chondre

Gna gna gna gna..."Il y a deux bracelets de froidure à mes chevilles". C'est honteux d'écrire ça alors qu'à Paris on crève de chaud dans nos bureaux en plein soleil et sans clim.

6. Le mardi 18 juillet 2006, 11:45 par Vroumette

En général tout va bien jusqu'à ce qu'une méduse vienne me frôler et là je nage comme une hystérique (j'y suis violemment allergique), d'où ma préférence pour les piscines.

Se mettre au bord et se laisser recouvrir les pieds de sables par les vagues, j'aime bien aussi.

7. Le mardi 18 juillet 2006, 11:55 par Traou

@Valérie : J'espère pour toi qu'il n'en reste pas trop, de jours à attendre... Où seras-tu ?

@Telle : J'aimerais tant être une sirène, j'en rêvais quand j'étais enfant. Mais malheureusement, à m'écouter chanter, je m'apparente plutôt à celle des pompiers...

@Coumarine : Oui le contact avec la mer est tellement plus que physique... Sensations qui vous font toucher à l'infini, à l'invisible...

@Tanette : Merci à toi. J'avais envie de partager ces sensations-là, même si les mots ne suffisent pas toujours.

@Chondre : Mais moi aussi je suis en train de cuire au bureau ! Justement je t'envoie un peu de fraicheur ! (et j'ai reçu ce matin les photos de Jim. Que je suis fière de lui !... Merci de lui avoir offert ces super-vacances !)

@Vroumette : Mais y'a pas de méduses chez moi ! Promis ! Oh, être assise dans l'eau, là tout de suite maintenant... quel rêve. Mais je dois me rendre à l'évidence : je suis sur les Champs Elysées, à subir les marteaux-piqueurs brûlants. (Mais je m'en fiche, je vais à la pistache ce soir ;-))

8. Le mardi 18 juillet 2006, 12:07 par Erin

Touchée ! Coulée ! Et légèrement envieuse... je ne sais pas nager dans la mer et à peine à la piscine...

Comme j'aimerais pouvoir moi aussi être en symbiose totale avec la mer que j'aime tant. Alors je reste sur la plage (de préférence déserte) ou sur un surplomb, et je me sens communier avec mon paysage préféré...

Bon quand donc j'irais à la mer moi ? Pas encore cette année en tout cas... Ah un moment d'éternité, d'infini en Bretagne... Pur délice...

Message perso (tu me permets ?) : à mon pourvoyeur de rêve... dis c'est quand qu'on va à la mer ?

9. Le mardi 18 juillet 2006, 12:54 par valclair

Superbe as usual!

Vraiment superbe!

Je ressens ça aussi dans la mer, dans l'immersion dans cet élément primordial, moins enclin que toi sans doute à la prière mais conscient cependant de cette participation au Tout. Au point qu'il m'est arrivé de me dire que ce devait être un beau lieu où finir (rassure-toi, sans nulle tentation suicidaire). Il me semble avoir lu de très belles choses sur cette forme de départ chez Yourcenar, je ne sais plus dans lequel, l'Oeuvre au Noir peut-être ou dans Un homme obscur (moins connu, superbe!) je ne me souviens plus...

10. Le mardi 18 juillet 2006, 13:03 par Le Gabian

Merci Traou, j'ai l'impression d'y être. Et merci pour ce petit moment de sereine solitude au milieu des vagues.

Ca me rappelle la Cornouaille, l'Ecosse (où je n'ai quand même pas tenté la natation marine, surtout en avril...), mes plus beaux souvenirs de vacances sans doute.

Pendant un instant j'en ai oublié la chaleur de l'atelier. Et encore, je n'ai même pas allumé la presse...

Allez, je m'en vais rêver à une robe d'eau, d'écume et de transparence :-)

11. Le mardi 18 juillet 2006, 13:17 par Phosphatine

Voilà pourquoi les commentaires sont si laudatifs sur ce post...parce qu'il est, tout simplement, magnifique...

Je ne sais que rajouter...ton ressenti, tes émotions me touchent absolument...

Pleins de bisous à toi, jolie bretonne

12. Le mardi 18 juillet 2006, 14:09 par Ursun

La mer, comme une femme amoureuse, qui se love autour de vous dans une étreinte douloureusement agréable, un mélange de chaud et de froid qui vainc les résistances aussi sûrement que le temps réduit tout en poussière et souvenir...

13. Le mardi 18 juillet 2006, 15:09 par Traou

@Erin : Il n'est pas trop tard pour apprendre. J'ai un ami qui a appris en même temps que son fils... Quant à moi, dans une piscine, j'ai toujours l'impression de couler un peu (l'eau salée "porte" plus). En attendant qu'on t'emmène à la mer, on se verra à la campagne ! :-)

@Valclair : Par "prière", j'entends souvent le sentiment infini d'être partie d'un tout plus grand que soi-même... la Vie. Et j'ai écrit un texte à la suite de celui-ci qui parle de mourir là... Je le publierai ici une autre fois. Mais je note déjà de relire Yourcenar.

@Le Gabian : Oh oui, fais-nous une robe couleur de mer et de vague (on se croirait dans "Peau d'Âne")

@Phosphatine : Je suis touchée que tu sois touchée... parce que nous vivons ce genre de sensations les uns et les autres, dans diverses circonstances et éléments (dans l'air, ce n'est pas mal non plus, même si je pratique moins...)

@Ursun : Comme des bras amoureux... homme ou femme, c'est selon...

14. Le mardi 18 juillet 2006, 16:47 par Lou:)

Merci pour ce bain de mer rafraîchissant que tu m'as permis de prendre ce matin, j'en avais fort besoin.

Bises !

15. Le mardi 18 juillet 2006, 16:56 par Fauvette

Traou, je me suis laissée bercée par ton texte, une merveille. Merci. Tu es une vraie amoureuse de la mer.

16. Le mardi 18 juillet 2006, 19:05 par Erin

C'est pas que je n'ai pas la méthode... c'est juste que j'ai une trouille bleue... dès que j'ai de l'eau sous la poitrine... J'ai du mourir noyée dans une vie précédente... ;-)

17. Le mardi 18 juillet 2006, 19:32 par Crick

Superbe texte comme toujours, tu décris si bien la mer !! Moi, c'est dans la mer que j'ai appris à nager. J'adore aller dans un de mes coins quand il n'y a pas trop de monde et me laisser aller. Et j'adore ensuite passer ma langue sur mes lèvres pour avoir le goût du sel ou sentir ma peau iodée !! Mais le truc auquel je ne m'y fais pas depuis toujours, c'est les galets !!! Toute petite, j'étais déjà à quatre pattes en criant qu'on m'envoie mes tongs le plus près possible de la mer pour ne pas avoir à marcher. On dirait un pingouin sur de l'herbe (c'est juste pour l'image, hein !!). Et chez nous, il y a des méduses, pfff. Enfin, j'ai quand même la chance d'habiter à côté de la mer :)

18. Le mardi 18 juillet 2006, 21:06 par Nicky49

Quelle superbe description : ton texte est magnifique... et comme j'aimerais nager comme toi!...Mais si je comprends bien, ce délire tu l'as eu en plein sur les Champs Elysées... c'est quand même bien Paris ! A ++

19. Le mardi 18 juillet 2006, 21:09 par nuages

Que dire de plus ? Que c'est magnifiquement écrit et émouvant, comme toujours. Je sentais la froidure de l'eau en te lisant... On s'enfonce, on s'enfonce, c'est encore un peu froid, puis il faut oser, il faut se lancer à l'eau, et les mouvements, la nage, dissipent vite la sensation de froid. Et puis, ensuite, faire la planche ;o)

20. Le mercredi 19 juillet 2006, 00:11 par pascalou

Hello Traou ... touchée .. coulée .. merci j'ai eu l'impresssion de me fondre dans le texte ... j'adore !! bizoux de Pascalou

21. Le mercredi 19 juillet 2006, 01:01 par Jonas de Dieppe

Chaque jour je vois la mer (moins l'été cependant que l'hiver, monticule de touristes oblige). Je marche sous son nez de long en large : je ne sais pas nager. Cependant je comprends. N'on ket martolod, un den diwar an aod ne laran ket :)

22. Le mercredi 19 juillet 2006, 09:34 par Pralinette

Waaaouuuh quel texte mes aïeux ! (jsais pas ce qu'ils viennent faire là mes aïeux, m'enfin bref). Je me demandais presque pourquoi j'ai envie de te rencontrer de nouveau et de te connaître mieux : je crois que c'est tout simplement parce que nous sommes très très différentes et que tu as sans doute plein de choses à me communiquer... eh oui j'ai une terreur phobique de l'eau, des flots surtout, bien que j'aime les contempler des heures durant. Une forme de prière dans le sens où tu l'entends, oui. C'est ce que je peux ressentir, face à l'océan ou au sommet de mes montagnes... l'infiniment grand est là. Bonne continuation et merci pour ce si beau partage. Bises.

23. Le mercredi 19 juillet 2006, 12:14 par Traou

@Lou : Chez toi aussi il fait un petit peu chaud ?... ;-) (Je dis un petit peu parce que personnellement j'en ai un peu assez d'entendre tout le monde gémir et se plaindre de ce qui n'est somme toute qu'un "inconfort". Je compatis grandement avec les personnes âgées ou malades, néanmoins...)

@Fauvette : Merci de t'être laissée bercer - comme dans la mer, alors. C'est pour quand le grand départ à l'aventure ?

@Erin et Pralinette : Vous êtes toutes deux phobiques, alors... Quel dommage. Il est vrai que j'ai grandi au bord de la mer et que j'ai dû y être plongée avant de savoir marcher ou presque. Ceci explique cela sans doute...

@Crick : Un pingouin sur l'herbe ?... Tiens donc... Tu as des photos ? ;-)

@Nicky : Il faut bien que je m'évade d'une façon ou d'une autre des Champs Elysées en ce moment. J'ai trouvé celle-là, qui me convient bien, avant d'y retourner en vrai...

@Nuages : Hmmmm Faire la planche, au soleil, les oreilles immergées qui captent des sons étouffés, une rumeur d'eau... Vivement ce week-end !

@Pascalou : J'espère que cette immersion fut rafraichissante ! :-)

@Jonas de Dieppe : Elle est belle aussi la mer par chez toi, austère parfois, surtout l'hiver... (et je ne comprends pas le breton, j'en suis désolée, mais bienvenue ici !)

@Pralinette : J'espère que nous aurons très prochainement l'occasion de piapiater toutes les deux ! Bises à toi.

24. Le mercredi 19 juillet 2006, 14:01 par Bibiscocote

Moi qui ai appris à nager sur les côtes africaines (et donc frileuse dans les mers de France), je confirme que la température de l'eau de mer était hier mardi 18 juillet absolument fantastique. 22 °C aux Glénan : du jamais vu! Nager sans combinaison de plongée avec masque, tuba et palmes parmi les laminaires fut un vrai délice. J'ai même eu une longue conversation avec une vieille qui se chauffait au soleil et que j'ai finalement laissée tranquille.

25. Le mercredi 19 juillet 2006, 14:07 par Traou

@Bibiscocote : Bonjour et bienvenue ! Ah mais chez moi c'est la Bretagne Nord. Et l'eau est plutôt à 17°... Mais personnellement j'adore !

26. Le mercredi 19 juillet 2006, 14:10 par Ursun

Ah, j'ai cru, Bibiscote, que tu allais accuser Traou d'être celle qui se chauffait au soleil...

Faudrait voir à pas pousser quand même !

L'eau fraîche et vivfiante de la Bretagne... ("Brrrr... Froiiiiiid" "Tu veux mes poils ?")

27. Le mercredi 19 juillet 2006, 14:50 par Traou

@Ursun : Mais euh ! Quel insolent ! (tout se paie un jour, Ursun, tu sais... Méfie-toi au prochain Paris-Carnet... :-)). Froide l'eau en Bretagne ?... Pfff... Qu'est-ce qu'y faut pas entendre...

28. Le mercredi 19 juillet 2006, 15:06 par Anitta

Moi, au risque de me faire écharper, et qui sait ? Devoir plonger toute habillée dans les bains bouillonnants de la Bretagne tropicale, ce très beau billet n'est pas sans me rappeler une chanson injustement décriée de la regrettée Véronique Jannot, dont je ne résiste pas au plaisir de coller ici les paroles : " Couchée dans les étoiles quand se meurt le soleil / J’ai cherché un sourire sur une île de caresses / J’ai fait l’amour avec la mer / J’ai fait l’amour avec la mer / J’ai endormi ma peau dans le creux de ses bras / Et liberé ma peine aux flots de sa tendresse / J’ai fait l’amour avec la mer / J’ai fait l’amour avec la mer "... (même pas peur, la la la)

29. Le mercredi 19 juillet 2006, 15:36 par Traou

@Anitta : C'est bien simple, tu étais la seule qui pouvait oser... ;-) (avec Vroumette, peut-être, mais elle préfère Johnny). Mais pourquoi la "regrettée Véronique Jannot" ?... Elle s'est noyée quand elle est parvenue à l'orgasme ?...

30. Le mercredi 19 juillet 2006, 15:58 par Ursun

@Traou : J'ai pas dit froide, j'ai dit "fraîche". Quant à ta vengeance... je l'attends de pied ferme !

31. Le mercredi 19 juillet 2006, 18:53 par Vroumette

@Anitta : sur ce coup là tu me bluffes, parce que quand même connaître les paroles de la seule et unique chanson de Véronique Jeannot (qui me semble-t-il n'est pas encore trépassée, sauf dans le monde de la musique).

J'ai bien des idées de chanson en tête, m'enfin ce blog ne serait plus accessible pour cause de "banned word" alors je me retiens !

32. Le mercredi 19 juillet 2006, 19:07 par Jean-Pierre

Formidable description! La mer est aussi une maîtresse pour moi qui m'enveloppe de son étreinte fraîche.Et aussi je prends souvent mon envol marin loin du tumulte et des cris du rivage...

33. Le mercredi 19 juillet 2006, 20:07 par Traou

@Ursun : Tu ne perds rien pour attendre ! (mais un bisou quand même, allez : je suis de bonne humeur, je suis à 2 jours des vacances) :-)

@Vroumette : Je m'insurge ! Ce n'est pas la seule chanson de Véronique Jannot ! Il y a aussi celle avec Laurent Voulzy dont je ne sais plus le titre exact (mais que j'adore, en bonne midinette que je suis) : Mon premier c'est désir / Mon deuxième du plaisir / Mon troisième c'est souffrir / et mon tout fait des souvenirs, la, la, la...

Hein, qu'est-ce que vous dites de ça ?! Ha, ha ! On rigole moins, tout de suite....

@Jean-Pierre : Bonjour et bienvenue ! Mais alors comme avec Ursun, je suis embêtée : pour moi, la mer étant "féminine", je peux difficilement dire qu'elle est "mon amant"... Dilemne. ;-)

34. Le mercredi 19 juillet 2006, 22:28 par gilda

Ben euh Traou t'as qu'à dire euh ... l'océan :-)

"Machin désir, truc plaisir ... " c'était pas Stéphanie de Monaco ? Mince alors je confondais ! Déjà que ma carrière de fan est compromise par essence, je peux même pas faire midinette par défaut. Y en a, j'te jure, irrécupérables. ;-)

35. Le mercredi 19 juillet 2006, 23:55 par Vroumette

@Gilda : euuuuuh ouah l'autre (désolée, j'essaie de parler jeuns, mais je sens bien que je fais vieille qui tente le truc), Stéph de Monac', c'était "Comme un ouragan". Faut vraiment que j'tachète une compil des années 80.

36. Le jeudi 20 juillet 2006, 00:18 par gilda

@ L'ouragan, le désir, les tempêtes de chagrin, toussa ... j'ai dû confondre. ;-)

37. Le jeudi 20 juillet 2006, 00:19 par gilda

PS : Mais "Les brunes comptent pas pour des prunes", ça je sais, c'est Lio

PS' : Ai-je échappé à la compil ?

38. Le jeudi 20 juillet 2006, 01:23 par Traou

@Gilda : Ah non non non, Vroumette et moi on te concocte une compil' spécial années 80, tu vas voir de quoi on est cap' ! Désireless (Desirless ?), ça te parle ?... Et Buzy ? Et... Je sens que je vais plancher là-dessus pendant mes vacances.... :-)

39. Le jeudi 20 juillet 2006, 08:09 par gilda

Grâce pitié, par Désireless, non ........

PS : Buzy je sais plus ce qu'elle chantait mais je crois je la détestais pas, je l'avais entendue une fois en concert collectif (chacun chante 2 ou 3 trucs) à je ne sais plus trop quelle occase et sur scène elle était bien.

40. Le jeudi 20 juillet 2006, 13:06 par Vroumette

@Traou : oh la bonne idée ! Je me délecte à l'idée de concocter cette compil pour Gilda.

Et après Gilda, fais gaffe, y'aura intéro !

41. Le jeudi 20 juillet 2006, 17:34 par Pascalou

hello Traou ... je me balade sur ton blog un peu tous les jours ... bien agréable à lire .. je me régale !! Ne sachant pas si tu vois les commentaires des anciens billets, je voulais te dire que j'en ai mis un sur le mois d'octobre ... tu sais ce fameux écrit trouvé dans une église de Baltimore et aussi sur le mois de novembre ... ces jolis menus de réveillon ... merci de tant de beaux souvenirs - amitiés de Pascalou

42. Le jeudi 20 juillet 2006, 17:50 par Traou

@Vroumette : Je révise mes années 80 pendant les vacances ! @Gilda : Toute erreur est fatale ici... Confondre Véronique Jannot et Stèf de Monac', c'est grave, quand même aussi... :-)

@Pascalou : C'est très gentil à toi... J'ai bien vu ton commentaire sur le texte de Baltimore, mais pas sur les menus... Amicalement

43. Le vendredi 21 juillet 2006, 02:57 par Christine

Je passe discrètement te remercier pour ce moment de plaisir à la lecture de ton billet... et je remercie Valclair de m'y avoir amenée.

44. Le vendredi 21 juillet 2006, 20:13 par Traou

@Christine : Bonjour et bienvenue à toi... C'est drôle, je suis passée chez toi hier aussi lire tes vacances espagnoles. Grâce à Valclair aussi. A bientôt alors, ici ou ailleurs.