Chronique de Saint Louis 2 – Tranches de vie

Tant de vies rassemblées. Tant d’histoires et d’accidents de parcours. J’écoute la vie emprisonnée ici, douloureuse pour certains, soulagée d’être prise en charge pour d’autres.

Les malades. Certains valides, d’autres à différents stades de handicap, diminués un peu ou beaucoup, avec espoir ou sans.

Je fais partie des privilégiés. Je parle, je ris, j’ai de l’appétit, je bouge, je plaisante avec les infirmières, je comprends ce que les médecins me disent, on me parle en responsable de moi-même. La douleur s’estompe peu à peu. Je sais que bientôt j’abandonnerai ma béquille, je vais rentrer chez moi, retrouver mon autonomie, ma vie. D’autres ici sont tellement plus fragiles, promis à la dépendance, sans doute pour longtemps ou toujours. Leur séjour ici promet d’être long ou renouvelé sans fin, jusqu’à la fin…

Il y a Véronique, trisomique, 40 ans paraît-il, elle en affiche 25 de moins. Elle reste allongée tout le jour durant, elle dort ou reste le regard fixé au loin, on lui met des dessins animés qu’elle ne regarde pas, qu’elle écoute peut-être, on la fait manger. Quand on la met dans son fauteuil, elle pleure, appelle, veut retrouver son lit. Il y a des peluches en guirlande au-dessus, comme pour un enfant. Elle les veut au-dessus d’elle, rassurée de leur présence. Qu’a-t-elle Véronique ? Je ne sais pas. Que va-t-elle devenir ? Qui s’occupe d’elle ? Je ne lui vois pas de visiteurs.

Il y a Monsieur G. tout perdu. Il erre dans les couloirs, les cheveux ébouriffés tout raides au sommet de son crâne, pieds nus, en chemise de nuit jaune de l’Assistance Publique (tiens, ce n’est pas celle qui se ferme derrière). Il s’arrête devant les chambres ouvertes (il fait chaud, nous ouvrons les portes, créant une espèce de communauté d’une chambre à l’autre, on suit ce qui se passe). Monsieur G. dit « Coucou » avec un sourire égaré. Demande « C’est mon lit ? ». On lui répond non, on lui indique la direction de sa chambre. Il ne la retrouve jamais tout seul. Et puis il s’ennuie sans doute. Alors, il suit la tournée des infirmières, tripote les boutons des appareils, regarde ce qui est inscrit sur l’ordinateur, tourne sur lui-même, refait « Coucou » à quiconque croise son regard, cherche son lit encore et toujours. Il a l’air d’un gentil grand-père ahuri. Si ça se trouve, dans une autre vie, ce vieil homme hirsute et pieds nus en chemise de nuit jaune était un homme fort sérieux aux cheveux bien peignés, en costume trois-pièces et bureau directorial, qui n’aurait jamais envisagé de dire « Coucou » à qui que ce soit…

Il y a cette femme au teint cireux de momie, que l’on promène dans son lit, parfois en fauteuil roulant, maigrissime et bardée de tuyaux. Elle est si frêle qu’elle soulève à peine son drap. Peut-être va-t-elle disparaître tout simplement, comme une bulle dans un souffle d’air.

Et tout les autres qui vivent, souffrent et peut-être meurent tout autour de moi, qui dorment bouche ouverte ou papotent des heures au téléphone, ceux qui regardent n’importe quoi à la télé ou bien par la fenêtre en ayant l’air de ne rien voir, ceux qui restent muets ou hagards, ceux qui cherchent le dialogue, ceux qui vous regardent marcher avec envie, qui vous sourient. On rencontre beaucoup de sourires ici.

Et puis il y a l’équipe soignante. Les toubibs et les internes, on s’y perd un peu, ce ne sont jamais les mêmes. Ils sont insaisissables et rares. Compétents, sûrement, mais ce n’est pas à eux qu’on confie le plus volontiers ses tourments, ils ont l’air au-dessus de ça. Non, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on alerte plus volontiers les infirmiers et infirmières, en premier. Eux, ils sont là, présents, attentifs, rigolards ou sérieux, solides, d’une gentillesse à toute épreuve, d’une grande fermeté aussi, nécessaire pour exhorter quelqu’un à ouvrir les yeux, ne pas se laisser sombrer, se lever, se laver, manger, vivre. Ils portent des pyjamas blancs auxquels ils accrochent leur montre au niveau de la poitrine (j'ai demandé, c'est pour éviter de les mouiller lors de leurs nombreux lavages de mains), des chaussures improbables, genre sabots Scholl ou les affreux Crocs multicolores de l’été. Je les regarde avec admiration et reconnaissance. Ils font un boulot insensé et qui force le respect. Comment on fait pour se consacrer aux maux des autres toute la journée, en s’oubliant soi ? Et garder le rire et la force ? Chapeau.

Commentaires

1. Le dimanche 28 septembre 2008, 14:31 par François Granger

Lors de mes rares séjours hospitaliers, j'ai aussi été frappé par l'humanité des infirmières et aides soignantes. elles forcent l'admiration. Les médecins et internes, c'est plus mitigé ...

PS : le féminin ici est volontaire car dans mon expérience, c'était vraiment une écrasante majorité de femmes.

2. Le dimanche 28 septembre 2008, 14:31 par Swâmi Petaramesh

Une peinture à la Traou, comme toujours ;-)

On se prendrait presque à être contents que tu y sois, à la lecture d'une peinture de cette qualité... Enfin, on arrivera à se consoler que tu en ressortes très vite : il y a aussi plein de choses à peindre, dehors... :-)

3. Le dimanche 28 septembre 2008, 19:41 par claude

Ben, j'en ai raté des épisodes depuis ma dernière visite. Faut dire que je suis devenu bien peu assidu récemment dans mes visites bloggestes...

Qu'est ce qu'on est supposé dire dans ces cas là? Ah, oui Prompt rétablissement ... C'est la formule consacrée non? Un peu con, court et conformiste, je le confesse humblement Mais bon, faut bien s'en tenir aux usages, non?

Bien! Sérieusement, je souhaite que tu retrouve rapidement toute ta mobilité pour repartir, l'air conquérant, à l'assaut d'escaliers de métro aussi raides que variés Allez, bon courage et une sortie aussi rapide que possible

Claude

4. Le dimanche 28 septembre 2008, 20:25 par La Sardine MAsquée du Port

c'est un monde à part, difficile d'en parler sans tomber dans les platitudes et les simplifications. Il y a tant de troubles et de sentiments dansun hopital. Tu as raison, des années après, c'est du visage des infirmières, infirmiers et aides soignants dont on se souvient.

Merci de ton regard :-)

5. Le dimanche 28 septembre 2008, 20:59 par samantdi

Quitte à troubler cette unanimité, je garde de ma dernière hospitalisation un souvenir désagréable des infirmier-es et aide-soignantes, on aurait dit le concours de celle/celui qui en ferait le moins, alors que mon chirurgien était un type formidable, lumineux, qui passait beaucoup de temps à expliquer ce qu'il faisait, un vrai passionné. D'ailleurs, il suffit de lire le blog de Ron pour voir que dans le métier d'infirmier-e comme dans bien d'autres (flic, prof, au hasard), il y a la même proportion qu'ailleurs de gens formidables et de feignasses sans conscience professionnelle.

Ceci dit, c'est un métier souvent exercé dans des conditions difficiles : je suis bien contente que tu sois dans un service où le personnel soignant est sympa et efficace, parce que ce n'est pas partout le cas.

6. Le dimanche 28 septembre 2008, 21:15 par Valérie de Haute Savoie

J'ai rencontré des médecins imbus d'eux mêmes, ne jetant pas un regard sur la piétaille, et puis des médecins qui restaient des jours et des nuits au chevet d'enfant. Les infirmières (pas un seul infirmier durant les nombreuses hospitalisations de G.) adorables, rigolotes, dans le service hépato et d'autres bien moins sympathiques en pneumo. Je crois que l'ambiance est souvent en étroite relation avec le chef de service et l'infirmière chef.

Est ce qu'ils ont trouvé une piste pour toi ?

7. Le dimanche 28 septembre 2008, 22:01 par Le Yéti

Quels que soient les territoires où l'on est amené à traîner ses guêtres, de gré ou de force (ici pour Traou, de force, à l'hôpital), on retrouve très souvent reproduits les mêmes schémas de désarrois, d'égarements et d'incompréhension devant la marche du temps et du destin. Sauf que, dans des endroits aussi "extrêmes" que l'hôpital, les êtres humains n'ont plus la force de se planquer derrière des faux-semblants, ces habits-alibis, ces postures artificielles qui sont censées donner le change.

Je ne sais pas pourquoi, à cet instant, je ne peux m'empêcher d'imaginer Boulet, en pyjama règlementaire, errant dans ces couloirs où flotte une entêtante odeur d'éther.

PS : super billet, chère Traou.

8. Le dimanche 28 septembre 2008, 22:14 par Westmalle

Ouhooo. Quel billet. C'est doux et ça retourne les entrailles en même temps. Merci belle Traou! ( mais bon reste pas trop quand même hein, comme dit le Guru, y'a plein de choses à peindre dehors! :-))

9. Le dimanche 28 septembre 2008, 23:11 par Fauvette

Chère Traou, ils sont beaux et aimants tes billets sur ton service Lavande. C'est vrai, toi tu sais que tu vas sortir rapidement, mais en te quittant ce soir, j'avais le coeur gros pour tous ceux qui sont là sans espoir de guérison, sans espoir du tout.

Lorsque j'étais étudiante j'ai travaillé deux étés de suite comme aide-soignante dans deux hopitaux. Ce qui m'a le plus touchée, c'est la confiance des malades, leur courage face à la douleur, l'espoir. J'étais jeune je m'attachais aux gens, je pensais à eux lorsque j'étais en congé. J'essayais de les aider à mon niveau, de discuter lorsque je leur faisais la toilette, de m'asseoir sur le bord du lit juste pour leur tenir la main... Une de mes collègues m'avait dit, C'est normal, toi dans un mois et demi tu ne seras plus là, sinon tu serais bien obligée de t'endurcir pour te protéger... Pas sûr en fait...

Je t'embrasse bien fort, et tu le sais si tu as besoin de qq chose...

10. Le lundi 29 septembre 2008, 00:11 par gilda

Comme un petit air de Gavalda dans ce billet-là (en plus soigné pour le style). J'aime la promesse qu'il contient (que tu as moins mal que tu vas rentrer chez toi). Sinon je retrouve ceux qu'on croise qui sont les mêmes partout (à Paris en tout cas) comme si un étrange casting les voulait au complet dans chaque unité (sauf en pédiatrie où c'est différent). Tu les racontes bien.

As-tu une petite idée de quand tu vas rentrer où est-ce une question stupide et prématurée ?

11. Le lundi 29 septembre 2008, 10:53 par Anne

J'ai du mal avec ta galerie de portraits, pourtant si bien écrite et si humaine. Juste que c'est la place sur mes épaules qui doit manquer.

Ton sourire a dû être une bien jolie parenthèse, pour ceux qui l'ont croisé.

12. Le lundi 29 septembre 2008, 13:31 par Pablo

C'est un autre monde qu'on ignore d'habitude, où règnent un autre ordre, d'autres règles, d'autres codes. C'est bien qu'il te soit donné de l'observer pendant cette parenthèse (moi aussi, j'aime beaucoup ce regard que tu y portes) – mais j'espère que tu puisses la fermer très bientôt (est-ce qu'ils ont déjà une idée de ton diagnostic ?). Bises

13. Le lundi 29 septembre 2008, 16:37 par luciole

On avait envie de passer te voir ce week end, mais la merveille est patraque. François est parti quelques jours pour le boulot. On pense fort à toi ! Gros bisous !!

14. Le lundi 29 septembre 2008, 18:06 par yelrah

Magnifique chronique, 'tin, j'ai les trippes en vrac ...

15. Le lundi 29 septembre 2008, 19:27 par samantdi

Je passe juste te faire un coucou ce soir, en espérant que les nouvelles sont bonnes.

Grosses bises.

16. Le lundi 29 septembre 2008, 19:43 par Traou

Bonjour, bonjour à tous et merci de vos visites (réelles et/ou virtuelles) qui me font tant plaisir et de vos gentils comm et messages.

Nouvelles du soir, espoir... Enfin, pour l'instant, y'en a pas vraiment, de nouvelles... Ils cherchent, ils continuent à chercher, ils éliminent des trucs (je n'ai pas la goutte, déjà, allez savoir pourquoi, ça me fait plaisir. L'idée d'avoir la goutte, ce truc de vieux monsieur des siècles passés ne me paraissait pas correspondre à mon genre de beauté, merde à la fin !). Donc, ils font et refont analyses et radios dans tous les sens. Et comme je marche toujours aussi mal ils ne me libèrent pas demain comme prévu :-(
Ils envisagent des infiltrations de cortisone et quelques autres réjouissances avant de m'autoriser à retrouver mon Charouk qui me manque sacrément.

Mais il faut ABSOLUMENT que je sorte d'ici, et vite, parce qu'avec toutes les petites grosses douceurs qu'on m'apporte de partout (macarons, chocolat, crêpes dentelles, chouquettes, meringues, galettes bretonnes, mini-viennoiseries, j'en passe et des meilleures), j'ai trouvé le moyen de prendre du poids depuis que je suis là (forcément, je ne fais pas beaucoup de sport pour éliminer...). C'est quand même un comble !

Enfin, comme ça j'aurai le temps de publier une autre chronique. Je me demande si je ne vais pas en consacrer une entière à Paulette qui s'avère être un personnage ...

17. Le lundi 29 septembre 2008, 20:29 par gilda

Zut alors, pas demain. Bon en même temps s'ils ont à te faire faire des compléments de compléments, comme il t'est difficile de courir venir les faire, ce n'est sans doute pas plus mal.

Autre hypothèse : quelques-uns du personnel lisent tes chroniques et du coup ne souhaitent pas de couper d'une si favorable source d'inspiration ...

Bon courage pour les infiltrations.

18. Le lundi 29 septembre 2008, 21:24 par François Granger

Même depuis Milan, je suit tes aventures....

Plein de bises.

19. Le lundi 29 septembre 2008, 21:32 par Madeleine

Je ne viens aux nouvelles que ce soir - pour cause de week-end jusqu'au lundi midi et de travail un peu cet après-midi - et j'aurais bien aimé apprendre que tu étais déjà rétablie ! Je repasserai dès demain et te dirai si les infirmièr(e)s de l'hôpital ici valent les tien(nes)s :) Urbain subit une petite intervention.

PS : pour notre séjour parisien, ce sera pour le 1er novembre. Alors si tu veux, tu auras du cantal :)

Des bisous du soir pour te réconforter.

20. Le lundi 29 septembre 2008, 22:58 par emcee

Une chronique très émouvante, des portraits magnifiques.
Merci de donner une humanité à ces accidentés de la vie.
Et puis, évidemment, tout le meilleur du monde à toi, qui dois illuminer les couloirs de l'hôpital.

21. Le mardi 30 septembre 2008, 07:58 par sprite

vous avez dit 'je nous'? pourquoi le genou se montre-t-il aussi present recemment (une amie qui doit se faire injecter du 'cartilage' because arthrose precoce, un ami (enfin ex) qui se fait operer suite a accident de foot) et maintenant ici....

le genou contient des 'senseurs' pour la perception de l'equilibre de notre corps. Quand les gens restent alites trop longtemps, ils perdent le sens de l'espace et doivent etre re-eduques (si toutefois ils leur sera permis de remarcher ou tout du moins de s'assoir) a ce que ces 'sensors' se remettent a fonctionner en accord avec leurs cerveaux. Au debut, ils paniquent completement, car des qu'on les assois, ils ont completement l'impression de chavirer et doivent reprendre les mesures du monde autrement qu'a l'horizontal a laquelle ils s'etaient habitues....

je ne sais pas pourquoi je te raconte ca.... mais je trouve bizarrement interessant, qu'en plein milieux de tes project de retour aux sources bretonnes tu te retrouves a l'hosto en train d'observer l'humanite souffrante.... emouvante ... et cocasse! Il y a source et Source... la mer, et l'amer..... mais aussi l'ame erre.

Je me demande bien ce a quoi d'autre le destin va te faire gouter... a part les macarrons et autres delices a em bon points. J'attend avec impatience ton billet sur ta voisine de chambre.

sprite ah, et j'oubliais, alors qu'aux petites heures d'une aube insomniaque, je me suis mise a bringuebloguer, apres je ne sais quelle mauvaise manip de ma part, le texte s'est mis a defiler a toute allure.... et le temps que je mette la main sur la souris.... il s'est arrete a ton recit de l'arc-en-ciel au dessus de Belleville. Joli cadeau. J'avais bien besoin d'un arc-en-ciel!

22. Le mardi 30 septembre 2008, 08:17 par La Sardine MAsquée du Port

ben alors je dois pas t'envoyer de chocolats ? :-(

23. Le mardi 30 septembre 2008, 08:58 par céleste

Elle doit être contente Paulette de partager sa chambre avec toi!

Merci pour ton regard tendre et lumineux.

baci baci

24. Le mardi 30 septembre 2008, 09:57 par Traou

@Sardine : t'inquiète, je donne la priorité à mon moral plutôt qu'à ma ligne, ces temps-ci... ;-)

25. Le mardi 30 septembre 2008, 11:05 par Kab-Aod

J'ai été chercher, la semaine dernière, un dossier d'inscription au concours d'admission à l'école d'aide-soignant (lequel aura lieu en mars prochain). Après deux stages en maison de retraite, je me sens apte à apporter une contribution à ce métier peu banal et plus difficile qu'il n'y parait (il est bon de le rappeler, notamment à ceux qui penseraient que le personnel soignant devrait se comporter comme un commerçant tout dévoué au client-roi).

26. Le mardi 30 septembre 2008, 12:28 par Pablo

C'est vrai, je n'avais pas pensé à Charouk : tu lui manques aussi.

J'imagine l'équipe des médecins devant un tableau plein d'hypothèses qu'un certain Dr. House serait en train de rayer successivement... Je suppose que, à part l'hypothèse de la goutte, il a dû rejeter aussi, comme d'habitude, celle du "lupus" (ne me demande pas ce que c'est, je n'en sais rien !). ( Si tu n'as jamais vu un épisode de "Dr House", ce n'est pas grave : ton équipe médicale l'a sans doute fait pour toi ;-) )

Courage.

27. Le mardi 30 septembre 2008, 19:04 par osteolala

Hello! Alors, toujours pas de diagnostic précis? J'ai vécu des hospialisations de jour dans un hopital parisien. D'abord je n'aimais pas être de l'autre côté. Ensuite, j'ai aussi été scotchée par le comportement extrêmement humain des infirmières (là il n'y avait que des filles).

28. Le mardi 30 septembre 2008, 19:59 par Traou

Hello everybody,

Je donne des petites nouvelles ici, en attendant de publier ma prochaine chronique de Saint Louis... de retour chez moi.

Et oui, contrairement à ce qui était annoncé, ils m'ont relâchée tout à l'heure, alors que ce n'était pas gagné encore à l'heure du déjeuner. Mais certaines radios et/ou analyses sont arrivées en début d'après-midi, ne révélant rien d'alarmant, et je ne souffrais plus trop (pas assez pour justifier des infiltrations), donc je suis de retour chez moi. Contente. On ne sait toujours pas ce que j'ai précisément, mais ils ont écarté les hypothèses les plus emmerdantes. On refait donc le point dans trois semaines et en attendant ils traitent la douleur et l'inflammation... Je reprends le boulot lundi (bof).

Bises à tous et merci pour vos messages, vous m'avez fait un bien fou, vous ne pouvez pas savoir...

Même pas eu le temps de finir ma chronique Paulette. Je m'y remets demain. Ce soir, je ne vais pas faire de vieux os. Et puis j'ai des câlins de retard à prodiguer à mon Charouk (qui fait un rien la gueule et est à deux doigts d'alerter la SPA pour maltraitance et abandon caractérisés)

A très vite !

29. Le mardi 30 septembre 2008, 20:24 par samantdi

Ah bon, super que tu sois rentrée chez toi :-) Bon courage quand même et repose toi parce qu'ils n'ont pas été larges sur l'arrêt de travail, dis donc... reprise lundi ?!!

30. Le mardi 30 septembre 2008, 21:40 par Madeleine

Bonne nuit chez toi :)

Ce serait quand même bien de savoir ce que tu as !

31. Le mardi 30 septembre 2008, 22:26 par Pablo

¡Albricias! (de l'arabe al-búšra : interj. utilisée pour dénoter une vive joie)

32. Le mercredi 1 octobre 2008, 08:42 par céleste

les trucs emmerdants ont été éliminés, tant mieux!

bon, se reposer en pyjama à la maison avec Charouk, c'est bien, non?